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Une année sans alcool. Quel bilan ?

31 décembre 2014

Dernière journée de cette résolution que j’ai prise le 1er janvier 2014. Dernière journée sans alcool ! Cette nuit, en fêtant la nouvelle année, je pourrai aussi célébrer le fait que j’ai réussi à ne pas boire une seule goutte d’alcool pendant toute une année ! Une année sans alcool !

Mais voilà… Après toute une année à me priver ainsi, j’aurais pensé que cette dernière journée se passerait à compter chaque heure, chaque minute, chaque seconde qui me sépare de ce premier verre de vin ou de champagne tant attendu. Je m’attendais à ce que l’anticipation me rende fébrile d’impatience. Mais non. Je suis étrangement calme. En fait, je ressens comme un mélange de joie, de fierté… et de tristesse. L’aventure tire à sa fin.

Au début de l’année, Jean-Marc m’a demandé pourquoi je voulais arrêter de boire pendant un an. « Un an sans alcool, qu’est-ce que ça prouve ? » Ça prouve que j’étais capable de le faire, de tenir tout ce temps-là. Et alors ? Est-ce que ça a changé ma vie ? Est-ce que ça a changé quelque chose ? Est-ce que ça valait la peine ?

J’ai pris cette résolution le matin du 1er janvier 2014, au lendemain d’un réveillon trop arrosé. J’avais un gros mal de tête. Même si je pensais à ce projet d’abstinence totale depuis quelque temps, j’ai pris ma décision de façon un peu impulsive ce matin-là. En fait, ce n’est qu’après deux mois d’abstinence, que j’ai finalement fait une liste de mes dix raisons les plus importantes pour arrêter de boire. Maintenant, après un an sans alcool, je dois prendre le temps de faire un bilan. Que puis-je dire au sujet de ces dix raisons ?

 

 

Dix raisons pour arrêter de boire: un bilan
Dix raisons pour arrêter de boire: un bilan

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

Joyeux Noël! En toute sobriété…

25 décembre 2014

 

Des cadeaux de Noël significatifs...
Des cadeaux de Noël significatifs…

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

Un party de Noël. Boira, boira pas ?

14 décembre 2014

Jean-Marc s’est déchargé le cœur la semaine dernière et m’a révélé à quel point ma sobriété le dérangeait. Pourtant, au début de l’année, il semblait le prendre vraiment bien et faisait beaucoup d’efforts pour me soutenir. Il en faisait même un peu trop. Mais voilà que maintenant, après tous ces mois de silence, ma sobriété le dérange. Je pense que c’était le cas depuis déjà un bon bout de temps et qu’il n’osait rien dire, car dans les jours qui ont suivi, il n’a pas arrêté de m’en parler. Tous les jours, tout le temps, partout. J’ai l’impression de retrouver les sermons de mes parents…

Le semainier des p'tits sermons.
Le semainier des p’tits sermons.

Ah ! Voilà ! Le chat est sorti du sac ! C’est son party de Noël qui le stresse. Il ne veut pas que les gens remarquent que je ne bois pas et qu’on se mette à me poser des questions. Ou encore, il a peur de ce que les gens penseront de moi. Mais par-dessus tout, je crois, il veut surtout boire en joyeuse compagnie. Est-ce que d’être avec quelqu’un qui ne boit pas du tout dans un party, c’est vraiment plate ? Je ne me rappelle même plus ce que je pensais de ça quand, moi aussi, je buvais. C’est vrai que de toute façon, ma résolution finit dans deux semaines. Qu’est-ce que je devrais faire ? Si près du but ?

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

Mon chum est tanné !

1er décembre 2014

11 mois ? 11mois !!! Ça veut dire que dans un mois, un tout petit mois, je pourrai dire que j’ai tenu ma résolution pour 2014 : une année sans boire d’alcool ! J’ai de la misère à y croire ! J’ai recompté les mois, trois fois. Mais oui, 11 mois sans prendre une seule goutte d’alcool. C’est vrai qu’à différentes occasions, je suis souvent passée proche de… craquer. Surtout au début. Mais j’ai su résister.

Mais voilà que tout près du but, c’est mon chum qui n’en peut plus.

Ça, c’est passé, hier soir. Jean-Marc est venu souper à la maison. Un petit repas à deux, sans raison spéciale. Pas de chandelles, pas de musique, pas de mets élaborés. Un vrai petit souper pépère. J’avais préparé un bon poisson. (Petite parenthèse : Moi, je me dis, pourquoi inventer des lundis sans viande quand dans l’histoire du Québec et la mémoire de nos mères, il y a les vendredis maigres ? Bon, c’est une autre histoire, ça.) Donc, un petit souper tranquille à deux, à la maison. Jean-Marc était passé par une crémerie du marché Jean-Talon et s’était laissé tenté par plusieurs fromages à saveur accentuée du Québec. Puis, il avait choisi à la SAQ juste à côté (c’est bien commode) un bon vin rouge bien corsé pour accompagner son bel éventail de fromages. Comme mon chum aime être un connaisseur en vins, il avait eu une longue discussion, d’abord avec quelques employés de la crémerie, ensuite avec deux autres « experts » de la SAQ, avant de faire un choix.

Après le poisson, Jean-Marc dispose ses fromages, qui attendaient, bien sûr, à la température de la pièce, sort une baguette neuve, dorée et bien croustillante de son sac de papier, débouche sa bouteille de vin choisie avec grande expertise et beaucoup d’amour et pose sur la table… DEUX coupes à vin.

 

Mon chum est tanné
Mon chum est tanné

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

 

Ma sobriété inspire… Le camp des sobres.

15 novembre 2014

Les jours raccourcissent, la lumière change et ça commence à sentir la neige.

Moi, j’aime bien novembre et j’attends avec joie la première neige toute blanche, cette neige qui donne un air de propreté à tout notre paysage urbain, celle qu’on n’aura pas vraiment besoin de pelleter, car elle ne restera pas.

Le petit chaton que j’ai recueilli au milieu d’une tempête de neige l’hiver dernier, lui, est resté. Un petit minou d’hiver, frileux et possessif… Mais un bon compagnon. Un peu comme mon chum.

Ce matin, assez tôt, j’ai eu un appel un peu surprenant de Denise. Je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis un bon bout de temps. C’est qu’elle avait du mal à composer avec ma sobriété. Elle se sentait toujours mal de boire devant moi. J’avais beau lui dire que ça ne me dérangeait pas du tout, elle préférait m’éviter. Et quand on se rencontrait par hasard chez des amies, elle me disait toujours, un verre à la main : « Je sais bien que moi aussi, je devrais arrêter de boire ». Ma seule présence semblait être à ses yeux un constant reproche de son comportement face à l’alcool. Éprouvant, pour l’une et pour l’autre.

Alors, quand j’ai reconnu sa voix au téléphone, j’ai été étonnée. Elle avait quelque chose à m’annoncer.

Ta sobriété m'inspire... Jene bois plus.
Ta sobriété m’inspire… Jene bois plus.
Ta sobriété m'inspire... Tu as gagné!
Ta sobriété m’inspire… Tu as gagné!
Ta sobriété m'inspire... Je suis dans ton camp.
Ta sobriété m’inspire… Je suis dans ton camp.

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)