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Ma sobriété inspire… Le camp des sobres.

15 novembre 2014

Les jours raccourcissent, la lumière change et ça commence à sentir la neige.

Moi, j’aime bien novembre et j’attends avec joie la première neige toute blanche, cette neige qui donne un air de propreté à tout notre paysage urbain, celle qu’on n’aura pas vraiment besoin de pelleter, car elle ne restera pas.

Le petit chaton que j’ai recueilli au milieu d’une tempête de neige l’hiver dernier, lui, est resté. Un petit minou d’hiver, frileux et possessif… Mais un bon compagnon. Un peu comme mon chum.

Ce matin, assez tôt, j’ai eu un appel un peu surprenant de Denise. Je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis un bon bout de temps. C’est qu’elle avait du mal à composer avec ma sobriété. Elle se sentait toujours mal de boire devant moi. J’avais beau lui dire que ça ne me dérangeait pas du tout, elle préférait m’éviter. Et quand on se rencontrait par hasard chez des amies, elle me disait toujours, un verre à la main : « Je sais bien que moi aussi, je devrais arrêter de boire ». Ma seule présence semblait être à ses yeux un constant reproche de son comportement face à l’alcool. Éprouvant, pour l’une et pour l’autre.

Alors, quand j’ai reconnu sa voix au téléphone, j’ai été étonnée. Elle avait quelque chose à m’annoncer.

Ta sobriété m'inspire... Jene bois plus.
Ta sobriété m’inspire… Jene bois plus.
Ta sobriété m'inspire... Tu as gagné!
Ta sobriété m’inspire… Tu as gagné!
Ta sobriété m'inspire... Je suis dans ton camp.
Ta sobriété m’inspire… Je suis dans ton camp.

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

 

Le bon vin endort…

20 septembre 2014 (suite)

Mon rendez-vous avec l’endocrinologue ne commence pas bien. Alors que je veux lui parler de mes douleurs musculaires, elle s’est arrêtée au fait que je ne bois plus. Et elle pense, comme la plupart des gens, que si j’ai arrêté de boire complètement, c’est que je suis alcoolique. Moi, je voudrais parler du sujet de ma visite : mes problèmes de fibromyalgie. Maintenant qu’elle m’a étiquetée comme alcoolique, pourra-t-elle entendre quoi que ce soit d’autre ?
Mon alcoolisme l’intrigue et elle continue à m’interroger sur ce sujet, ce qui lui causera une surprise de taille…

C'est la faute à la sobriété
C’est la faute à la sobriété

Et c’est là-dessus que s’est terminée la consultation. Le médecin me prescrit de recommencer à boire. Boire… avec modération. La modération, la solution à tous les problèmes? Un message que l’on entend beaucoup au Québec. Un message tellement fort que même mon médecin ne le remet pas en question. Oui, je sais que le vin peut avoir des effets bénéfiques sur notre santé. Les antioxydants, entre autres. Mais est-ce que boire un verre de vin par jour est essentiel à une bonne santé ? Et est-ce que vraiment la sobriété totale peut causer des problèmes de santé ?

Je vais quand même attendre avant de faire remplir la prescription de mon médecin…

 

Allo, docteur ! M’entendez-vous ?

20 septembre 2014

Même si je ne bois plus depuis plus de neuf mois maintenant, j’ai toujours des douleurs musculaires. C’est très décevant. Je commence à penser que d’arrêter l’alcool ne m’apporte pas beaucoup de bienfaits. J’ai pris du poids et j’ai encore mal partout. Et mon docteur ne sait pas pourquoi j’ai mal comme ça. Je me demande s’il n’y a pas un peu de vrai dans ce que ma coiffeuse me dit chaque fois qu’elle me voit :

Diagnostic de fibromyalgie
Diagnostic de fibromyalgie

Cette semaine, j’ai finalement obtenu un rendez-vous avec un docteur. Ou plutôt, une docteure. Une endocrinologue. J’espère qu’elle pourra m’aider à identifier la source de ces terribles douleurs musculaires. Est-ce vraiment de la fibromyalgie ? Ou de la polyarthrite rhumatoïde ? Mon médecin généraliste ne sait pas. Pour lui, ce sont des douleurs musculaires non définies. Il semble penser que ce sont surtout des problèmes de femme, tout ça. Et il se demande en fait si je ne serais pas un peu déprimée. J’ai mal, docteur ! Ben non, je ne suis pas gaie, gaie ! Il aurait bien voulu me donner un p’tit antidépressif pour régler tout ça. Si j’étais plus heureuse, me dit-il, je n’aurais plus le temps de penser à mes petits bobos. Et je pourrais profiter de la vie. Une belle fille comme vous, a-t-il ajouté ! Et il m’a souri d’un air difficile à identifier avant de me raccompagner jusqu’à la porte. Il avait hâte de passer au patient suivant, un patient avec de vrais problèmes. La salle d’attente en était pleine, d’ailleurs, de patients qui attendaient que ce soit leur tour d’avoir un petit 15 minutes avec le médecin

Alors, j’avais beaucoup d’espoir pour ce rendez-vous avec cette endocrinologue. Une spécialiste et une femme. Enfin, je pourrai me confier à quelqu’un qui pourra me comprendre, qui prendra le temps de m’écouter. Enfin, je pourrai expliquer en détail comment ces douleurs musculaires peuvent parfois empoisonner ma vie. On fera ensemble le tour de la question pour enfin trouver un diagnostic et une solution.

Quand elle a ouvert la porte de son bureau et que je l’ai aperçue, j’ai été charmée. Une femme de mon âge, l’air compétent, au sourire rassurant.

« Vous pensez faire de la fibromyalgie ? On va regarder ça. Laissez-moi vous poser quelques questions. »

Et c’est là qu’on s’est accroché les pieds…

Docteur, m'écoutez-vous?
Docteur, m’écoutez-vous?

À suivre…

Mincir sans souffrir ! Boire sans remords !

13 septembre 2014

Je me suis finalement décidée à m’inscrire à un programme de perte de poids en groupe. J’en ai choisi un que je ne connaissais pas, mais dont le nom correspond à mon attitude face à la perte de poids : Mincir sans souffrir ! Et pour me soutenir dans cette nouvelle aventure, j’ai demandé l’aide de Marie. En bonne amie, elle a même décidé de s’inscrire avec moi. Nous avons choisi d’aller aux réunions du samedi matin. Une bonne façon de commencer la fin de semaine. Ce matin, Marie est passée me prendre à la maison.

Mincir sans souffrir. Comment s'habiiler pour se faire perser.
Mincir sans souffrir. Comment s’habiller pour se faire peser.

Je ne suis pas vraiment convaincue par son raisonnement, mais elle insiste. Marie a de l’expérience. Depuis, que je la connais qu’elle essaie de perdre du poids ! Je pense qu’elle a fait le tour de tous les régimes et de tous les programmes de perte de poids. Je pars donc pour cette première réunion vêtue d’un gros chandail et de jeans bien pesants. Je dois bien avoir ajouté un bon 5 lb à mon poids réel.

Maigrir sans souffrir. Question de balance.
Mincir sans souffrir. Question de balance.

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

Alcool et perte de poids. Un mauvais calcul?

30 août 2014

Grosse surprise cette semaine :

Arrêter de boire permet de perdre du poids. Vraiment?
Arrêter de boire permet de perdre du poids. Vraiment?

En mars, je notais dans ce journal mes dix raisons pour arrêter de boire de l’alcool.  En troisième place venait mon désir de perdre du poids. Et j’étais certaine que ce serait facile à faire parce que c’est tout simplement mathématique. Une règle de trois… Alors, je ne comprends pas. Je dois être un cas spécial !

Je ne fume pas, je ne bois plus d’alcool et là, il va falloir que je mette au régime ? PLus de chocolat, plus de gâteaux, plus de petits plats de chez le traiteur ? Qu’est-ce qu’il va me rester comme plaisir ? Le sexe ? Il faudrait que Jean-Marc arrête de voyager si souvent…

Et je pars en voyage dans deux semaines !