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« Une année sans alcool » dans le magazine Elle Québec !

Mon webcomic, le journal de Catherine et Elle Québec.Danièle Archambault
Mon webcomic, le journal de Catherine et Elle Québec.Danièle Archambault
Mon webcomic, ton journal et le magazine Elle Québec. (2). Danièle Archambault
Mon webcomic, ton journal et le magazine Elle Québec. (2). Danièle Archambault

Avez-vous lu le magazine Elle Québec du mois de mars 2015 ? On y parle de sobriété. De sobriété féminine, en général, et de mon blogue-webcomic Une année sans alcool. La sobriété volontaire est un sujet d’actualité, semble-t-il. La journaliste Chantal Tellier signe l’article Sobriété. La Révolution au féminin. Elle y parle des femmes qui s’interrogent sur leur relation avec l’alcool, de femmes qui décident de se priver d’alcool de façon définitive ou temporaire et des moyens qu’elles utilisent pour y parvenir. Un article intéressant dans lequel l’auteure nous présente les témoignages de femmes qui ont fait le choix de la sobriété. Elles sont parfois devenues auteures, coachs de santé ou encore propriétaires de sites internet dédiés au soutien des femmes qui désirent arrêter de boire. Dans la dernière partie de l’article, la journaliste présente quelques extraits du journal de Catherine, le personnage fictif que j’ai imaginé pour ce blogue, un personnage dans lequel elle se reconnaît. C’est que Chantal Tellier elle-même a décidé d’arrêter toute consommation d’alcool pour un an. Une décision qu’elle a déjà prise dans le passé et qu’elle a réussi à tenir.

L’article de Chantal Tellier est à la page 119 du magazine Elle Québec de mars 2015, déjà en kiosque. La semaine prochaine, vous pourrez aussi le lire en ligne sur le site du magazine. Je vous enverrai le lien.

Et voilà ! Mon blogue-webcomic, le journal de Catherine, se retrouve dans un article du magazine Elle Québec. Qu’est-ce que j’en pense ? Laissez-moi emprunter une expression favorite de Catherine : WOW !!! Ça fait un beau petit velours !

 

 

Les enfants, maman prend l’apéro avec vous !

Un mot de l’auteure.

Le journal de Catherine n’est pas un récit autobiographique, mais une oeuvre de fiction. Ceci dit, les histoires ont souvent comme point de départ des faits bien réels.

Lorsque j’ai décidé de faire l’expérience de passer toute une année sans boire d’alcool, j’ai vite réalisé que certains moments de la journée présentaient un plus grand défi que d’autres. Ainsi, pendant longtemps, j’ai trouvé bien difficile de me priver de mon verre de vin traditionnel au moment de l’apéro. Ce bon petit verre de vin qui sert à marquer la fin de la journée de travail, à se détendre avant de commencer à préparer le repas du soir… Par expérience, je sais que pour se défaire d’une habitude, il faut souvent la remplacer par une autre. C’est ainsi que j’ai commencé à faire une petite marche de santé dans le quartier en fin d’après-midi, à l’heure de l’apéro. Le bénéfice était double : non seulement je trompais mon envie d’un verre de vin, mais c’est souvent durant ces marches quotidiennes que je trouvais l’inspiration pour certaines de mes histoires.

Par une fin d’après-midi d’été, lors d’une de ces promenades quotidiennes, j’ai été intriguée par des rires, des petits cris joyeux qui venaient du jardin d’une de mes voisines. Un mélange de voix d’enfants et de voix d’adultes. J’entendais des « Regarde, je suis capable, moi aussi ! » et des « Moi, je peux le lever plus haut encore ! », mais aussi des « C’est notre tour, maintenant ! ». Peut-être, un groupe d’enfants s’amusant sous l’oeil admiratif de leurs mères, juste avant d’aller souper? En tout cas, on riait fort !

Arrivée à hauteur de la maison, j’ai réalisé que j’avais bien deviné. Enfin, presque… Mais j’avais une nouvelle histoire !

Voici un extrait du premier crayonné d’un illustration qui apparaîtra dans l’édition papier du blogue. Un album qui sortira bientôt…

Maman s'amuse avec les enfants, à l'heure de l'apéro. Danièle Archambault
Maman s’amuse avec les enfants, à l’heure de l’apéro. Danièle Archambault

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

 

28 jours sans alcool. Une pinotte?

1er février 2015
Le défi de la Fondation Jean Lapointe commence aujourd’hui. On vous propose de ne pas boire du tout pendant 28 jours et de faire un don minimum de 28 $ ; 1 $ par jour de sobriété.
C’est la deuxième année d’existence du défi Les 28 jours les plus longs de ta vie. L’année dernière, moi, le 1er février, j’entamais le 2e mois de mon propre défi : une année entière sans alcool. Je me souviens d’avoir pensé qu’au lieu de m’engager à être sobre pour toute une année, j’aurais pu commencer de façon plus modeste et faire simplement ce défi. 28 jours ! Une pinotte par rapport à mes 365 jours ! D’ailleurs, c’est ce que j’entends autour de moi de ce temps-ci. Les gens me disent : « Tu dois trouver que c’est rien d’arrêter de boire pour 28 jours, toi qui as été capable de tenir un an ! »
Est-ce que se priver d’alcool pendant 28 jours, c’est facile ou difficile ? Ça dépend pour qui. Ça dépend de vos habitudes de vie. C’est l’aspect intéressant de cette campagne de financement. Elle permet aux gens d’évaluer à quel point l’alcool fait partie de leur vie. Pas bête du tout comme idée ! Pour certains, ce sera relativement facile, pour d’autres, extrêmement difficile. Et les occasions de prendre un verre ne manqueront pas, en février ! Pensez-y : le carnaval de Québec, la Saint-Valentin, sans oublier le Super Bowl, aujourd’hui ! Puis, il faut compter aussi avec les sorties au restaurant, les invitations chez des amis, mais surtout, nos petites habitudes de vie : le petit verre de vin en revenant de travailler pour relaxer, celui qu’on prend avec le souper… Les occasions de boire sont souvent bien plus nombreuses qu’on le pense.
Février est le mois le plus court de l’année, mais tout un mois sans alcool peut être très, très très long… Je suis bien placée pour le savoir, j’en ai fait douze de ces mois ! Un an de sobriété volontaire !
Je pense que l’expérience est intéressante et vaut la peine d’être tentée, ne serait-ce que pour ce qu’on peut apprendre sur soi, sur ses habitudes de vie. Ça peut apporter de bonnes réflexions. Et, après tout, ce n’est que pour un seul mois, pas pour toute l’année et pas pour toujours. Pensez à ceux que la Fondation Jean Lapointe veut aider avec votre don d’argent. Leur défi est beaucoup plus grand !
Je pensais çà tout ça, hier soir en me couchant, ce qui explique ce rêve étrange que j’ai fait.

28 jours sans alcool : une pinotte? Danièle Archambault
28 jours sans alcool : une pinotte? Danièle Archambault

Mamans, bébés et alcool

Un mot de l’auteure

Je continue à travailler sur l’édition papier du journal de Catherine. Il y a bien sûr beaucoup de travail de mise en page, mais aussi l’ajout de certaines histoires. Voici le premier crayonné d’une des planches de l’édition papier. Un sujet qui suscitera sûrement des discussions: les mamans et l’alcool. J’espère toujours avoir fini la version papier pour la mi-février.

Extrait du chapitre publié dans l’album papier La sobriété volontaitre.

5 juillet 2014. Allaiter pompette.

…Ça a fait six mois mardi que je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool. Six mois ! La moitié de l’année ! J’étais fière de moi. J’avais envie de célébrer ! Mais comment? Je ne pouvais quand même pas lever un verre de vin en l’honneur de l’évènement ! Alors, je me suis dit que je pourrais mettre une photo sur Facebook. Une photo de moi levant un verre d’eau minérale à ma santé. Sans commentaire sous la photo. Juste un petit clin d’oeil à ceux qui savent… Mais quand je suis arrivée sur FB, j’ai vu qu’une de mes amies avait eu une idée semblable à la mienne.

Elle célébrait la naissance de son bébé, la fin de sa grossesse. Une belle photo d’elle-même, son bébé dans une main et un verre de vin à l’autre. Le bras fièrement levé en signe de victoire. Le commentaire disait « Retour à la normale! » La normale, de toute évidence, étant le verre de vin.

Je la comprends. Elle aussi venait de faire une grande période d’abstinence. Neuf mois de sobriété totale. Une sobriété… plus ou moins volontaire. Maintenant, une femme enceinte n’a plus le choix. Elle n’a pas le droit de boire de l’alcool. Et tout le monde la surveille.

Mais ça n’a pas toujours été comme ça…

Mamans, bébés et alcool
Une chance que les mères ont deux mains!

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)

 

Un p’tit schotch pour grand maman!

Un mot de l’auteure

Catherine a réussi à tenir un an sans boire une seule goutte d’alcool. Elle a donc aussi terminé son journal. Y aura-t-il une suite ? Je n’ai pas encore de réponse pour tous ceux et celles (et ils sont nombreux !) qui me posent cette question.

Je comprends votre curiosité et moi-même, j’aimerais bien savoir. Mais pour l’instant, je suis occupée à faire la version papier du blogue. Tout un travail ! Cet album comprendra quelques épisodes supplémentaires qui n’ont pas été publiés sur le blogue ainsi que des textes d’accompagnement. Cette édition papier devrait être disponible à la mi-février. Pour cette occasion, j’apporterai aussi quelques modifications au blogue. Je vous tiens au courant.

En attendant, voici le premier crayonné d’une des nouvelles planches qui fera partie de l’édition papier. Catherine est en grande discussion avec sa grand-mère.

À bientôt et merci de me lire !

Danièle A.

Extrait du chapitre paru dans l’album papier:

…J’ai la chance d’avoir encore une grand-mère. La mère de ma mère. Elle a plus de 90 ans, une personnalité forte, une santé qui tient le coup, mais surtout, surtout, elle m’adore. C’est facile pour moi d’aller la voir régulièrement, car elle habite dans une résidence pour personnes âgées qui n’est pas très loin de chez moi. D’habitude, j’apporte un petit souper, on mange ensemble et je pars assez tôt. Hier soir, elle m’a proposé de rester un peu plus tard. Elle avait envie de placoter. Donc, une fois la vaisselle faite, je m’installe au salon avec une bonne tisane bien chaude. Grand-maman, elle, n’en voulait pas.

« Le scotch, c’est pas plus dangereux qu’autre chose. Il faut juste pas abuser. Un peu d’alcool, juste ce qu’il faut, c’est bon pour la santé. Quand mes enfants étaient jeunes et qu’ils avaient mal au ventre, je leur faisais une ponce avec du brandy, de l’eau chaude et du sucre. Je te dis que leur mal de ventre passait vite et ensuite, ils dormaient comme des bûches…

Un p'tit scotch pour grand-maman!
Un p’tit scotch pour grand-maman!

Vous pouvez lire la suite de ce chapitre dans le roman graphique La sobriété volontaire. Une année sans alcool (2015, 2018)